JULES ∞ briseuse de couple professionnelle

Jules Belief-Nielsen

« i send a SOS to the world. »

Je m'appelle Jules Bielief-Nielsen. Je suis née le 15/03/1991 à Bergen, Norvège et au jour d'aujourd'hui j'ai donc 20 ans. D'après mon pays natal, je suis de nationalité norvégienne, mais j'ai également des origines irlandaise, d'après mes parents. Quand j'étais petite je rêvais d'être photographe, mais finalement je suis serveuse chez Grove Spot. Une belle réussite n'est-ce pas ? Ou pas ! Au niveau familial, j'ai aucun frère ou sœur et au niveau sentimental je suis condamnée au célibat. De plus, je suis bisexuelle même si je ne pourrais pas tomber amoureuse, ils sont tous de simples jouets. D'après ce qu'on dit, mais ce ne sont que des rumeurs, je suis honnête, souriante, drôle, sociale, naturelle, charmeuse, joueuse, mais aussi impulsive, grande gueule, vulgaire, croqueuse d'hommes/de femmes.. Mais ne vous fiez pas aux apparences, vous apprendrez à me connaître et jugerez par vous même. Après je suis comme tout le monde j'ai mon caractère. D'ailleurs, tant que j'y suis, j'aime le rock'n'roll, les folies, les chansons débiles, l'humour stupides, les coups bas, les films d'horreurs et de fiction, les amours de vacances qui ne durent pas, les cupcakes, les chats, les filles et les garçons, mais par contre je déteste les filles fleur bleu et cruches ou celles qui se prennent pour les reines du monde, les clients réguliers, les clients qui laissent un pourboire pourri (autant ne rien laisser), ceux qui croient au karma ou au prince charmant, les rires forcés, les mensonges, les réveillons du nouvel an et les oranges. Et oui ! On ne se refait pas, on m'aime ou on m'aime pas. D'ailleurs, on me dit souvent, voir trop souvent que je ressemble à Giza Lagarce. C'est d'ailleurs pour cela que ma boisson préférée est le Bloody Mary.

on en veut +

# Ton style vestimentaire ? à Miami, tout le monde semble se battre pour pouvoir ressembler à quelque chose, l'apparence est une chose importante mais je n'ai jamais compris cette obsession d'être dans le mouvement, d'être à la mode. J'achète la plupart de mes vêtements sur Internet, les magasins de la ville ne répondent pas à mes attentes. Je porte souvent des choses complètement absurdes, ça passe par des sweat avec un cheeseburger dessiné dessus à des lunettes rondes. Très souvent, je porte des vêtements un minimum sérieux la semaine pour le travail, des chemises fines fermée jusqu'au col. Et le week-end, je n'y prête aucune importance, je met ce que bon me semble et je passe du tout au tout.
# Tes déboires ? je sors bien trop, je compense l'échec grandissant de mon rêve de devenir photographe par des soirées arrosées. Au début je restai raisonnable, me contentant des cuites du week-end mais elles prennent de plus en plus place la semaine, je ne me pose plus de limites, mes choix sont insensés et irresponsables. J'ai quelques tatouages, un triangle sur chaque poignet et une plume sur le pied.
# Ton ou tes plaisir(s) inavoué(s) ? on m'a longtemps comparé à un garçon manqué. Les gens s'imaginent que je n'aime pas me pomponner, prendre mon temps dans la salle de bain ou me rendre à la manucure, ils ont raison sur bien des points. Je ne porte pas de rose, je ne ressemble pas à la princesse que bien des gamines rêvent de devenir mais j'ai bien des plaisirs féminins. Le pêché mignon du sucré, le plaisir de passer des journées shopping ou des soirées potins avec des amies.
# Ce que t'aime faire à Miami ? Contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, j'aime mon travail au Grove Spot, c'est un endroit réputé et j'apprécie l'ambiance qui y règne bien que la plupart des clients se prennent pour les rois du monde.

│ mais tu es qui ?

Présente toi, qui es-tu dans la vie réelle ? Tu connais Dieu ?

ton histoire

c'est ta vie pas la notre

Je descend les verres posés sur le comptoir comme tous les soirs du week-end et certains de la semaine. L'alcool m'apaise, me rend plus bavarde et me fais paraître plus ouverte, plus sociale et plus accueillante. J'ai un sourire rempli d'alcool collait sur la tronche quand la conversation se lance avec Mary, une de mes meilleures amies ou plutôt, une de mes seules amies. Et pourtant, après cette soirée-là, elle n'allait plus jamais m'adresser la parole.

« Jules, Tu comptes rester chez Grove Spot toute ta vie ? T'en as pas marre d'avoir abandonné ton rêve pour un job de merde. Ça ne t'amènes à rien tout ça. » « La ferme Mary. » « Non mais sérieusement, si on m'aurait demandé de miser sur l'avenir de quelqu'un il y a plusieurs années, ça aurait été toi ! Tu es quasiment devenue tout ce que tu détestes, pourquoi tu n'y crois plus ? T'as quand même pas abandonné toute ta famille et tous tes amis pour ça ? » « Petit un, ma famille se réduisait à seulement deux personnes et petit deux, je n'avais pas d'amis en Norvège et tu le sais très bien. » « Mais tu sais très bien que la photo c'était fait pour toi ! Mais à la place de ça, t'as préféré la simplicité, abandonner et te foutre en l'air toute seule. Baiser les copains des autres et chercher à avoir la vie des autres en couchant avec, c'est d'un ridicule... » « Tu crois que t'es mieux avec ton soit-disant prince charmant ? Je ne comprend pas comment tu peux être aussi aveugle. » « Je t'interdis de lui parler, ou bien même de lui lancer un seul regard. » « Trop tard... C'est lui qui est venu le premier. » « Quoi ? » « J'ai du mal à saisir comment tu peux rester trois ans avec un aussi mauvais coup. » « T'es vraiment qu'une garce. »

On aurait pu être le genre d'amies qui ne se quittent jamais jusqu'à la maison de retraite. Contrairement aux apparences, nous nous ressemblions énormément, la seule différence étant qu'elle croyait en l'amour et que je n'y voyais aucune importance. Elle avait réussi à être une des seules personnes que j'aimais sans avoir besoin de coucher avec, elle avait gagné mon amitié sincère et j'étais quand même parvenu à tout foutre en l'air. La porte avait été tellement grande ouverte que je n'avais pas résisté, couchant avec le soit-disant amour de sa vie.

J'ai beau clamer tout fort que je la déteste, elle et tous ceux qui se prennent pour les rois du monde avec leur "Swag", je l'avais écouté, retouchant le lendemain les dernières photos que j'avais prise il y a un an de ça. La joie de retrouver mon rêve et d'espérer une nouvelle fois en une carrière impossible, créant un compte facebook officiel, demandant à qui veut bien être photographié, me retrouvant à accorder mon temps à certaines personnes dont je n'aurais jamais pensé accorder une parole.